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Koffi Amoin Anne

  • Photo du rédacteur: Faustin André Koua Cédric
    Faustin André Koua Cédric
  • 16 mai 2022
  • 4 min de lecture

Éliane, de son vrai nom, Koffi Amoin Anne Josée, est actrice à National Arts Communication (N.A.C) depuis 2013. C’est une femme de tête, un caractère bien trempé, c’est une passionnée qui voue sa vie au travail. En 2017, elle devient Directrice de Production du NAC, poste qu'elle occupe encore aujourd'hui. Elle gère aussi la Comptabilité Générale du N.A.C. À son actif, trois longs métrages et une série « Cycle supérieur » où elle incarne le rôle de X One, la cheffe des truands. Elle ambitionne de se faire un nom à l'international, mais pour le moment, elle se fait une place au sein du cinéma ivoirien...




Interview de Madame Koffi Amoin Anne Josée

Actrice et directrice du National Arts Communication


Bonjour Éliane, très heureux de pouvoir avoir un entretien avec vous pour Cinéarts Diamond Magazine.

1/. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Cinéarts Diamond Magazine ?

À l’état civil, Koffi Amoin Anne Josée.

Je suis originaire de Toumodi (Yakro), je suis la benjamine de cinq filles, j’ai aussi six frères, je réside à Dabou (Côte d’Ivoire). Mon nom d'actrice est X One ou Madame Éliane selon mes rôles. Je suis coutumièrement mariée.

2/. Vous êtes devenue directrice de production du National Arts Communication en 2017, quel chemin avez-vous suivi pour arriver à ce poste de responsabilité ?

Ce chemin a été jalonné d’épreuves et d’obstacles. Je suis entrée, dans un premier temps, au NAC en tant qu’actrice. Dans cette école de formation, j’ai participé à plusieurs stages de niveau 4, 3, 2 et 1, qui correspondent à des années académiques, et sanctionnés par un diplôme professionnel avant d'atteindre celui de hors classe. Ensuite c'est le stage Major. À ce niveau de formation, vous êtes mieux outillés, mieux armés pour vous orienter dans l'un des métiers du cinéma qui vous convient. Et l'une des opportunités à ce stade de maturité, après avis du conseil d’administration, vous pouvez intégrer l'une des directions centrales de la structure. Ce fut mon choix pour y maîtriser tous les rouages. C'est vrai, il m’a fallu beaucoup de sacrifices en termes d’assiduité, de disponibilité, de sérieux et d’exigence dans le travail. Car au National Arts communication (NAC) la formation continue y est de rigueur même chez les anciens : il y des règles à respecter, une discipline des plus strictes à suivre. Il fallait beaucoup de courage, de détermination. Il fallait aussi prouver au réalisateur tout ce qu'on avait dans les tripes pour exploiter notre talent. Je pense avoir surmonté des épreuves tant psychologiques, physiques qu’émotionnelles pour mériter ce poste. C'est ainsi que j’ai été nommée directrice de production.


3/. Vous gérez également la comptabilité générale du NAC, arrivez-vous à tout gérer ?

Oui, bien sûr (rire) ! C’est un petit problème pour moi parce que j'ai appris dès l’enfance à m'organiser, à me surpasser, à gérer ce que mon père Ndri Koffi Marcelin (Chef de terre de Ndoukahakro) me confiait (rire). Donc comprenez que cela ne m'empêche pas de gérer une structure comme le National Arts communication (NAC).


4/. Continuez-vous votre métier d’actrice ou l’avez-vous mis en suspend en fonction de vos responsabilités ?

Non. J'assume pleinement mon rôle d'actrice sans aucune incidence sur la gestion de l'entreprise.




5/. Combien de long métrage ou série avez-vous produits depuis que vous êtes à ce poste ?

J'ai produit quatre longs métrages : Effet Boomerang 1 et 2, Métamorphose et Nord Sud. J'ai également produit une série télévisée intitulée « Cycle supérieur » actuellement en diffusion simultanée sur la chaîne des leaders NTV (canal 399) Startime (777) et le bouquet IPTV.


6/. Vous avez une grande notoriété en Côte d’Ivoire, avez-vous l’ambition de sortir des frontières de notre pays et d'exporter votre savoir-faire et votre talent ?

C’est mon rêve le plus ardent. Je crois que la chaîne des leaders NTV, Startime, et le bouquet IPTV tracent déjà les sillons de cette grande ambition et c’est aussi ce que vous faites à travers mon interview sur la revue Cinéarts Diamond Magazine.


7/. Quels sont vos rêves avoués dans les métiers du cinéma ?

Mes rêves avoués c'est d’être reconnue à l'international et jouer avec mes idoles Bruce Willis, Will Smith, Martin Lawrence…


8/. Avez-vous des projets pour 2022 en termes de cinéma ?

Évidemment ! Nous avons déjà des scénarios de séries et longs métrages disponibles. Nous n’attendons que des partenaires pour les lancer. Nous ambitionnons de déployer dans plusieurs régions du pays des écoles de cinéma pour insérer un maximum de personnes qui épousent les mêmes rêves que nous : réussir dans les métiers du cinéma.


9/ Que voulez-vous transmettre aux lecteurs de Cinéarts Diamond Magazine en guise de conclusion ?

Le métier de cinéma nourrit son homme. Pour réussir dans ce métier, il faut compter d'abord sur soi-même, sur ses talents, sur ses ambitions et pour ce faire il faut de la patience, de la persévérance, et ne jamais baisser les bras c’est-à-dire savoir se relever à chaque fois qu’on tombe. Ensuite, avoir foi aux dons que Dieu vous a donnés.


Faustin André Koua Cédric

Responsable Afrique

Cinéarts Diamond Médias Group

Un Pôle de Now Productions Films Alliance


 
 
 

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