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DJAKIS DIARRA

  • Photo du rédacteur: Faustin André Koua Cédric
    Faustin André Koua Cédric
  • 12 janv. 2023
  • 5 min de lecture

INTERVIEW DJAKIS DIARRA

- Bonjour Djakis, je suis très heureux de te rencontrer, aujourd’hui, peux-tu te présenter aux lecteurs de Cinéarts Diamond Magazine ?

Bonjour, je suis Djakis Diarra cinéaste ivoirien, votre frère, votre ami et ravi de cette interview avec Cinearts Diamond Magazine.

- Tu es acteur, réalisateur et producteur, trois métiers différents et très exigeants avec comme objectif le cinéma… Comment arrives-tu à gérer toutes ces activités ?

Tout est une question d’organisation et il faut que Dieu vous donne le talent pour ça. Quand je produis mon équipe assure le suivi, quand je réalise je suis à 100 % focus et ce n’est plus la vision du producteur. Quand je joue comme acteur c’est à ce niveau un atout, car je me sers de cette vision ainsi que de mes attentes de réalisateur pour rendre exactement l’interprétation demandée. C’est comme si je me demandais, à moi l’acteur Djakis, ce que le réalisateur Djakis attend de mon personnage et ainsi je donne le meilleur jeu, grâce à ces différentes casquettes.

- Y a-t-il une de ces activités qui prend plus le pas sur l’autre ?

Je n’ai pas encore fait le constat, car je suis quelqu’un qui s’investit à 100 %. Quand je décide de faire quelque chose dans l’instant « T », je me mets complètement dedans, quelle que soit l’activité. Pareil lorsque je "move" dans un autre « step ».

- Ultimatum, un film d’action qui t’a ouvert les portes du succès. Peux-tu m’en dire un peu plus sur ce film ?

Comme je le disais plus haut quand je fais quelque chose je m’investis à 100 % donc malgré les difficultés qu’on a eues avec ULTIMATUM, qui furent légion avec entre autres : manque de financement, moyens matériels pas trop avancés, notre posture de novices et d’autodidactes dans le temps, on a tout donné, car le talent était là et le talent ce n’est ni l’argent ni la logistique, c’est Dieu qui vous donne tout ceci en fonction du travail que vous effectuez. C’est sur cette façon d’être que nous avons appris et grâce à Dieu pour un coup d’essai c’est devenu un coup de maître. C’est le lieu de féliciter tous ces jeunes qui sont descendus dans la boue avec moi.




- Tu as eu de nombreux prix, quelles retombées as-tu eues avec ces récompenses ?

Vous savez dans ce métier les prix nous crédibilisent et motivent les personnes à travailler avec vous. Donc forcément ç’a été un déclic pour tout ce que l’on fait aujourd’hui et on ne peut que dire merci à toutes ces personnes qui ont reconnu nos efforts et notre talent en octroyant ces prix, le tout couronné d’une gratitude divine.

- Ton voyage aux États-Unis a été déterminant. Tu décroches rapidement un rôle dans la série Onika, quel a été ton état d’esprit à ce moment-là ?

J’ai failli fuir (rire)… Pour être plus sérieux, je ne parlais pas l’anglais, à cette époque, donc je voulais juste un rôle muet pour tenter de commencer une carrière ici. Ce que j’ai obtenu : je devrais jouer un garde de corps mais pendant les répétitions des scènes de combats ma maîtrise des arts martiaux a impressionné, l’équipe de production s’est concerté et ils m’ont dit que j’allais devenir le héros « Onika ». Je suis resté sans voix, pendant quelques secondes, ensuite j’ai prévenu que je ne parlais pas anglais. Ils m’ont rassuré que ce n’était pas grave et qu’ils me mettraient un professeur d’anglais qui pourrait m’aider dans la prononciation de mes dialogues. C’est à partir de ce moment-là que tout est parti.

- Puis tu as enchaîné sur un long métrage américain « Dragon », par quel moyen as-tu été retenu pour ton rôle dans ce film ?

Mes posts sur Onika et mes vidéos de démonstration de karaté sur Instagram ont attiré le producteur de Dragon qui m’a contacté Inbox. Par la suite, il y a eu une rencontre et tout s’est fait rapidement, puis il y a eu le tournage.

- Ensuite tu as été élu Mistler Africa USA… Qu’est-ce qui t’a amené à concourir pour ce titre ?

Mister Africa USA, contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n’est pas un concours de beauté, mais un événement qui récompense les jeunes Africains qui font bouger l’Afrique. Ce concours a été organisé par Fabi Foundation de Bertini. Lorsque je débarque à New York, un ami qui connaissait mon parcours m’a convaincu. Après plusieurs tentatives vaines, j’ai fini par céder et je me suis inscrit. Le jury a enquêté sur mon parcours et il m’a désigné vainqueur, voilà !

- L’association américaine Full Elément t’a décerné le prix du jeune leader de demain de 2020, comment as-tu géré cette nouvelle distinction ?

Comme un encouragement supplémentaire, surtout lorsque c’est dans un pays aussi puissant comme les USA on ne peut qu’être fier et rendre gloire à Dieu.

- Tu as aussi réalisé un film sur le sol américain, peux-tu m’en parler ?

Le film se nomme Luden Legend, l’histoire d’un jeune immigrant africain devenu héros a New York par la force des choses. C’est une grosse responsabilité de porter un projet dans cette industrie cinématographique la plus puissante et la plus organisée du monde. C’est rare de voir cela aux USA, mais je savais que cela allait peser lourd dans mon CV de cinéaste. Je ne pouvais, dès lors, pas reculer. J’ai accepté la proposition et j’ai mis mon talent sur ce film avec l’espoir que les Américains et le monde allaient aimer.

- Tu travailles actuellement entre l’Afrique et les États-Unis, pas trop difficile de faire ce grand écart ?

J’aime le dire, quand on organise avec une très bonne équipe nous faisons, automatiquement, des miracles. En effet, j’ai une équipe à Abidjan et une équipe aux USA ce qui fait que je me déplace seulement quand c’est vraiment important ou quand on a un gros projet en cours de production.

- Parle-moi aussi de ton métier de producteur sur les deux continents avec ta boîte Babiwood Studios ?

Nous sommes des passionnés, donc on va tout faire pour prendre part à de grandes batailles. C’est ce qui explique notre présence ici, en Côte d’Ivoire et bientôt l’Europe. Ces challenges sont ceux qui me motivent. C’est pourquoi il faudra vraiment compter désormais avec Babiwood Studios inshaAllah.

- Nous arrivons au terme de cet entretien, peux-tu nous confier tes rêves pour le futur ?

Vu que seul Dieu connaît le futur, on ne peut que lui demander la santé et la longévité ; ce que nous ferons encore de grandissime sera constaté par les actes, inshaAllah.

- Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci beaucoup à Cinéarts Diamond et à vos lecteurs. Magnifique interview et bon vent à nous tous.






 
 
 

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