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DAMIEN ANOMA

  • Photo du rédacteur: Faustin André Koua Cédric
    Faustin André Koua Cédric
  • 16 mai 2022
  • 6 min de lecture

Damien ANOMA, jeune ivoirien de 37 ans, ingénieur commercial de formation et acteur par passion, a débuté au cinéma en 2008, grâce à Charles Siaba et la mère Bleu Brigitte (actrice-comédienne ivoirienne).

Il a participé à de nombreux projets comme :

- SAH SANDRA

- LA CARTE MEMOIRE

- CHRONIQUES AFRICAINES

- LA BATAILLE DES FANNY

- BOUTIQUE HÔTEL (saison 1 et 2)

- JUSQU'AU BOUT

- LE DESTIN DE THÉRÉSA

- C'QUOI ÇA

- ALLO TRIBUNAL

- LE SECRET

- Y A PAS PIRES VOISINS et CHEZ COLETTE (qui passent actuellement sur NCI tous les jours à 18 h)

- EXTRACTION

Il dira à propos de cette liste non exhaustive :

« J'ai participé à encore plein d'autres projets et ne pas les avoir cités n'enlève rien à la qualité de ces projets ni à ma reconnaissance vis-à-vis de toutes les équipes. »




Interview de Monsieur ANOMA DAMIEN

Bonjour, Damien, comment allez-vous ?

Bonjour à vous, je vais très bien. Très heureux de vivre ce que je vis aujourd’hui dans un métier qui m’épanouit et qui me motive. Merci de l’opportunité que vous m’offrez et de l’intérêt que vous me témoignez par ricochet, en ayant porté votre choix sur moi.


1- Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Cinéarts Diamond Magazine ?

Damien ANOMA, jeune acteur ivoirien de 37 ans.


2- Quelle personnalité du théâtre vous a donné envie de faire ce métier ?

Mon cas est un peu atypique. À la base, le cinéma et le théâtre n’avaient jamais fait partie de mes plans ou projets d’avenir. Dans notre enfance, nous avons tous admiré à la télé les doyens Adjé Daniel, Assandé Fargass, Gbizie Zoumana, Adrienne Koutouan, Gazégagnon et tant d’autres, mais sans vouloir en faire notre métier. Le cinéma est entré dans ma vie en 2007 après la fin de mon cycle d’ingénieur en marketing. J’ai participé au casting de la série Sah Sandra grâce à l’un de mes contacts, mon ami Siaba Charles et la « madré » Bleu Brigitte qui ont retenu ma candidature. Dès cet instant, j’ai commencé à suivre tous ceux que je voyais à la télé, car je voulais découvrir en chacun d’eux le potentiel d’interprétation d’un rôle en fonction du personnage que je devais jouer.


3- Combien de temps vous entraînez-vous pour connaître les textes par cœur ?

Les délais peuvent aller entre une seule lecture à quelques jours. En réalité, tout dépend de la longueur des textes, de la complexité du personnage et du type de projet. Les textes des sitcoms (gags de 5 mn) n’ont pas les mêmes longueurs de ceux d’un long métrage ni la même complexité que ceux d’un personnage dans une série de 26 épisodes en format 26 mn.

Quoi qu’il en soit, je commence par lire la totalité du scénario afin de mieux comprendre l’histoire, mon personnage et ses interactions avec les autres. Suite aux conseils de Samuel L. Jackson, j’essaie de trouver des liens de cohérence dans ses actions et parfois même lui donner une histoire qui les justifie. Partant de là, la rétention des textes devient plus facile et tout devient beaucoup plus logique. Puis je me les répète en faisant du sport ou des exercices matinaux. Une fois ce stade atteint, je suis dans la peau du personnage. Et c’est parti pour le rôle !


4- Quels sont vos moments les plus marquants sur un plateau de tournage ? Quels étaient vos moments préférés ?

J’ai vécu trop de moments fun et de fous rires sur les plateaux de tournage. Sur le tournage de « Chez Colette » en 2015, on riait aux larmes avec toute l’équipe. Pareil dans un tout autre registre avec « Boutique Hôtel » des sœurs Amon. Il y a eu aussi ce moment magique, les premières joies après félicitations dans la série Sah Sandra, sans oublier les taquineries dans « C’est quoi ça ? » et « Y a pas pires voisins » où j’ai joué le rôle d’un mec efféminé malgré mon aspect. Plus je parle, plus les souvenirs me reviennent en mémoire, « Chroniques africaines » où l’on a tourné jusqu’à 2 h du matin, 20-30-40, extraction... Je veux juste dire que j’ai adoré travailler avec toutes ces équipes. J’ai appris énormément à chaque fois et merci aux acteurs, actrices et surtout aux techniciens qui m’ont accompagné sur tous ces projets. On est conscients de vos efforts et on vous adore. Dieu vous bénisse.




5- Avez-vous déjà fait d’autres programmes TV ? Si oui, lesquels ?

On va laisser de côté toutes les choses qui ont été faites de façon amateur ou qui n’ont pas encore vu le jour. Je me suis essayé à la présentation pour l’émission « Découvre mon pays » qui passe sur LIFE TV. C’est une petite lucarne qui présente de façon alternée une localité, un site touristique ou tout autre type d’attraction existant au sein du pays. L’objectif est d’attirer des touristes ou inciter les propres Ivoiriens à prendre conscience des merveilles de notre pays.

Lorsque les autres programmes que je fais verront le jour, vous aurez tous l’occasion de les voir. Pour l’instant, je suis tenu par le secret professionnel.

6- Que ressent-on quand on incarne un rôle ou personnage apprécié par les fans ?

C’est un grand sentiment de joie car on voit les gens nous identifier, voire même nous appeler par le nom du personnage et nous féliciter par la suite. Ça fait vraiment plaisir de sentir que le public apprécie ce que l’on fait. C’est ce qui nous donne la force de continuer, quand bien même on serait malade ou que nos cachets n’avoisinent pas ceux d’Hollywood. Le sourire sincère des fans, la joie qu’ils ont à prendre des photos avec nous, les mots d’encouragements et tout. Dieu bénisse aussi nos fans et toutes ces personnes qui nous portent en prières. Merci et que Dieu vous le rende au centuple.

7- Votre meilleur souvenir de tournage ?

Seul Dieu peut déterminer quel est le meilleur souvenir de tournage entre :

- Voir le doyen Daniel Brechat (PANAFCOM) m’applaudir pendant le tournage de Sah Sandra,

- La belle vie du personnage « Jean Marc » dans « Chroniques africaines » et l’équipe technique qui me faisait les clins d’œil aux cocktails et repas,

- Les moments de délire avec Missa N’dri, Christian Eboua, Yann Bahjat et Mahoula,

- Les répétitions lors des chorégraphies de combat avec Maîtres Dembele, Mao, Tape et Ndjore,

- Les tueries de Carla Enoh en tant que Laetitia dans « Boutique hôtel »,

- Voir l’approbation simultanée sur les visages des doyens Bienvenue Neba et Fortune Akakpo,

- Recevoir le paiement des gros cachets sur les grosses productions.

8- Emportez-vous un objet fétiche (porte-bonheur) sur un tournage ?

La réponse est NON, car je crois plus au talent ou à l’expérience acquise au fil des efforts. Je vais quand même vous raconter une anecdote :

Quand on était plus jeunes, j’avais un ami qui avait un habit de palabre et sur sa peau ce qu’on appelait « KANKS » (scarifications censées donner des capacités hors du commun ou forces de génies). Une fois, un enfant qu’il avait l’habitude d’embêter a subitement réagi, a riposté. Nous nous sommes tous écartés et la bagarre a commencé. Le petit l’a tellement frappé que je suis persuadé que tous les génies présents, ce jour-là, sont allés annoncer l’évangile dans leur forêt d’origine. Je ne crois plus aux porte-bonheurs depuis cet événement.

Mais cela n’empêche pas qu’il puisse exister des objets avec une forte valeur sentimentale et qui agissent positivement sur notre mental et nous poussent à nous dépasser.


9- J'aimerais avoir votre mot de fin pour les lecteurs du Cinéarts Diamond Magazine

Pour clôturer cette belle interview, je finirais en remerciant Cinéarts Diamond Magazine de porter son intérêt sur les acteurs et les métiers du domaine artistique. En le faisant, vous nous permettez de rester au contact de notre public et vous permettez au public de nous connaître un peu plus. Grâce à vous, le public et vos lecteurs comprendront que derrière les personnages « aimés » ou « détestés » qu’ils voient à l’écran, il existe des personnes aux sentiments réels.

On espère qu’un jour nos gouvernements comprendront que le cinéma est la carte de visite d’un pays et que c’est sur ces valeurs que les Occidentaux se sont appuyés pour faire naître le principe des pays de rêves. Aujourd’hui, la technologie nous permet de faire ce que nos parents n’ont pas pu : donner notre version de l’histoire, valoriser nos pays et être connus mondialement.

MERCI à vous, CINEARTS DIAMOND MAGAZINE

Merci beaucoup à vous DAMIEN ANOMA d'avoir répondu aux questions de Cinéarts DIAMOND Magazine


Faustin André Koua Cédric

Responsable Afrique

Cinéarts Diamond Médias Group

Un Pôle de Now Productions Films Alliance





 
 
 

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